Ancien restaurant, la longère XVIIIe qui abrite aujourd'hui le Saint-James a été transformée et agrandie en 1989 par Jean Nouvel. L'architecte a alors imaginé quatre pavillons, reliés à la bâtisse d'origine, pour créer les chambres de l'hôtel. Des pavillons que cet originaire du Lot-et-Garonne a souhaité inspirés des séchoirs à tabac d'autrefois. L'architecte a même veillé à préserver leur aspect rouillé, patiné, écaillé, pour ne rien dénaturer. Son autre parti pris : ouvrir la longère et les pavillons sur la nature environnante. Pour inviter à déjeuner, dîner, dormir, s'étendre, se détendre au milieu des vignes. Une réalisation aussi atypique qu'esthétique, désormais classée au patrimoine du XXe siècle par le ministère de la Culture.